A l’occasion des salons nautique des prochaines semaines, le Nauti Campus se mobilise avec ses partenaires pour mettre en lumière la filière nautique. Informations métiers, vidéos de présentation, démonstrations métier avec les jeunes en formation, Maison de l’Orientation Mobile de la Région Occitanie, visites d’entreprises et conférence-débat: la plaisance se bouge!

Deux évènements phares: Le salon du littoral à Agde et le salon du multicoque à Canet.

Le salon du littoral au Cap d’Agde

Les 18 et 19 Octobre 2022 au palais des congrès du Cap d’Agde se tiendra le salon du Littoral.

Venez retrouver le mardi 18 Octobre, sur le parvis du palais des congrès, au sein de la Maison de l’Orientation Mobile (MOM), les lycéens de Mermoz-Béziers.

La section Maintenance Nautique de Béziers effectuera une démonstration métier en 14h et 16h.

Sur la MOM, de nombreuses vidéos 2D et 360° seront proposées aux visiteurs.

Les visiteurs pourront découvrir les métiers de la filière nautique: mécanique, menuiserie, composites, électricité, sellerie, entre autres.

Mais ils pourront aussi avoir une information sir les organismes de formation spécialisés sur la filière. Des lycées, des CFA, des écoles supérieures, tous en Occitanie.

Le salon du multicoque de Canet

Le salon du multicoque et du refit du 20 au 23 Octobre 2022 accueillera les 20 et 21 un forum des métiers du nautisme.

Ce forum rassemblera autour de démonstrations métier les lycées locaux du réseau Nauti Campus: Rosa Luxemburg, Pablo Picasso, Alfred Sauvy et Joan Miro. Mais aussi les formations continues pour adultes avec l’Institut Nautique de Méditerranée, le GRETA-CFA des PO et l’UPVD.

L’AFDET Occitanie a organisé la venue de près de 650 collégiens sur les 2 jours.

La Maison de l’Orientation Mobile sera là aussi présente avec tous les supports numériques d’immersion dans les métiers de la plaisance.

Voici la vidéo de présentation de ce forum inédit:

La Commission Particulière du Débat Public sur la mise en place de l’éolien flottant en méditerranée est venu écouter des lycéens de STI2D et de BTS TC Nautisme. Les jeunes ont pu exprimer un certains nombre de questions qu’il souhaitent voir intégrées au débat.

Après saisine par l’Etat, la Commission nationale du débat public (CNDP) a désigné une Commission particulière du débat public, présidée par Sylvie Denis Dintilhac, pour organiser et animer le débat public portant sur le projet de deux parcs commerciaux d’éoliennes flottantes en Méditerranée et leur raccordement. Cette Commission particulière, composée de 6 membres, organise ce débat dans le respect des principes de neutralité et d’indépendance, d’argumentation et d’équivalence.

éolienne en mer au large du Croisic, Floatgen.

Où pourraient être implantées ces éoliennes?

A ce stade du projet de mise en place de l’éolien dans le golf du lion, 4 sites possibles ont été retenus.

Ce choix c’est fait en fonction des contraintes liées à la navigation, à la pêche et bien entendu à la force et la régularité des vents.

Le débat public porte aussi sur le choix de 2 de ces 4 zones pour implanter les premières éoliennes.

voici un reportage de France 3 qui date d’avril 2019 présentant le projet éolien en mer en région Occitanie.

L’implantation au large de l’aude est présentée.

Pourquoi faire flotter les éoliennes?

Implanter des éoliennes géantes suffisamment loin des côtes pour limiter leur impact visuel nécessite de les positionner à plus de 20km des plages. A cette distance la profondeur de la mer est supérieure à 50m et on ne peut envisager de les poser sur le fond, il faut imaginer une structure flottante amarrée sur le fond qui va porter l’éolienne.

Voici une vidéo de 2017 expliquant comment répondre à cette problématique.

Une autre vidéo présentant l’éolienne qui a déjà été mis en place au large du Croisic

Un débat public, pourquoi et comment?

Le débat public intervient à un stade où tout n’est pas joué. Tout le monde peut s’informer et participer sur le comment (quelles modalités de réalisation ?), mais aussi sur le si (faut-il faire ce projet ?) et le pourquoi (pour quelles raisons faire ou ne pas faire ce projet ?).

À l’issue du débat, l’État, annoncera s’il poursuit ou non le projet. Il dira aussi comment il prend ou non en compte chaque avis, argument ou recommandation du public. Mais aussi, le cas échéant, pour quelle raison il ne prend pas en compte un argument porté par le public.

Pourquoi ce débat est important?

La mise en place de l’éolien ouvre de nombreuses perspectives dans la gestion de l’énergie et même dans la mobilité mais fait surgir certaines craintes pour la faune, la flore, l’activité de pêche ou la pollution visuelle.

Il faut aussi être au clair sur la façon dont on va gérer le flux d’énergie électrique. Le stockage sous forme de dihydrogène est la piste choisie par la région Occitanie actuellement avec la construction d’une usine dédiée à Port la nouvelle.

Ce gaz pouvant aussi être utiliser pour une mobilité propre en plus de réguler le flux d’électricité sur le réseau domestique.

Comment les jeunes prennent part au débat?

La Commission Particulière du Débat Public est venu à la rencontre des lycéens qui seront les citoyens de demain qui « vivront » l’impact de l’éolien flottant dans notre région.

Les questions posées par les jeunes de section technologiques STI2D et de BTS technico-commercial option Nautisme ont été très variées et scrupuleusement notées par la commission:

Des problématiques environnementales: quel sera l’impact sur la biodiversité à proximité de ces structure artificielles sur un site naturel et vierge? La construction et la maintenance de ce parc aura quel impact sur le site en mer et sur la côte? Quel est l’impact visuel depuis les plages de ces éoliennes de plus de 120m de haut?

Des problématiques économiques: Quel sera l’impact sur la pêche et les zones de pêche? Quels seront les nouveaux emplois créés par cette activité? Comment optimiser la production de l’énergie électrique qui est très délicate à stocker?

Des problématiques techniques: Quelle sera la puissance de ce parc éolien? Que représentera-t-elle par rapport à l’électricité produite par le nucléaire? Quel est le rendement des éoliennes en mer? Peut on envisager de transférer les parcs à terre actuel vers la mer?

Toute personne souhaitant s’exprimer dans le débat est invitée à répondre au questionnaire en ligne de la commission. L’ensemble des jeunes présents ont été incité à contribuer en répondant à ce questionnaire en ligne.

Quelle sera la prochaine étape?

Cet été la commission particulière viendra à la rencontre des vacanciers sur notre littoral en les incitant à prendre part au débat.

Sur un catamaran Excess11 la commission passera dans nos ports de plaisance entre Marseille et Port-Vendres pour recueillir les questions, les espoirs ou les craintes du grand public vis à vis du déploiement de l’éolien au large de nos côtes.

Les jeunes sont invités à se joindre à l’équipage pour porter le débat.

La commission particulière au débat public reviendra dans les prochains mois présenter aux jeunes le compte rendu du débat et la réponse de la maitrise d’ouvrage.

Quelles sont été les réponses apportées aux questions posées, quelle suite est envisagée pour le projet de mise en place de l’éolien flottant, etc …

Dans le cadre des formations du nauti campus à la maintenance nautique, la lutte contre la colonisation des carènes immergées est largement abordée. Les jeunes en CAP Réparation des Embarcations de Plaisance ou en Bac Pro Maintenance Nautique comme les adultes en Titre Pro Réparateur en Marine de Plaisance apprennent tous à mener un carénage et à conseiller le plaisancier sur le produit le mieux adapté à son type de navigation et de bateau. Comment les sensibiliser aux solutions innovantes plus respectueuses de l’environnement que les traditionnels antifouling contenant des biocides?

Traditionnellement les plaisanciers sont obligés de sortir tous les ans le bateau de l’eau afin d’éliminer les salissures (fouling) et de poser une peinture antifouling à base de biocides. Tout composé biocide est par définition mortel pour les organismes vivants animaux ou végétaux du milieu marin.

Quelles solutions pour limiter la colonisation des carènes?

Il existe plusieurs produits ou procédés alternatifs aux peintures antifouling traditionnelles: des brosses, des bâches de protection, des générateurs d’ultrasons ou des diodes émettant des UV.

brosse Lulu

bâche parefouling

émetteur ultrasons

brosse à rouleaux

diodes UV

Mais d’autres pistes sont étudiées pour réduire l’impact environnemental de cette lutte contre le fouling qui ralentit les bateaux, pénalise leur manœuvrabilité et augmente la consommation de carburant. Les fabricants de peinture sont limités par le nombre fortement décroissant des molécules biocides autorisées et se tournent vers des additifs cuivrés ou siliconés sensés avoir une durée d’efficacité rallongée à plusieurs années.

L’antifouling Coppercoat, par exemple, contient une forte densité de poudre de cuivre contenue dans une résine époxy. L’efficacité annoncée par le fabricant est de 10 ans!

l’antifouling hempel silic one constitue une fine couche d’hydrogel, à base de silicone, qui doit empêcher la fixation des organismes marins sur la carène et les hélices. La durée de vie annoncée sur le coque est 2 années.

Antifouling traditionnel
antifouling cuivré

Une autre technique consiste à poser un « moquette à poils en nylon » sur la carène pour empêcher la colonisation par les organismes marins: c’est la solution Finsulate. Les « poils » de revêtement mimant la protection des épines d’oursins vis à vis du fouling.

Que penser de toutes ces solutions?

Une étude très complète sur le sujet a été menée en 2018 par finistère 360° en mer d’Iroise: antifouling et environnement où en sommes nous?. Les différents procédés ont été testé qualitativement et quantitativement pendant 2 ans en condition réelles sur plusieurs type de bateaux de plaisance.

Un reportage du magazine bateaux.com, paru en 2018, est lui aussi très complet sur le sujet: L’antifouling ? Les solutions alternatives comparées.

Cette vidéo de la Uship Académie est elle aussi très complète pour comprendre les différentes possibilités qui s’offrent aujourd’hui aux plaisanciers pour lutter contre le fouling.

Que disent ces tests?

Toutes ces techniques ont été testées sur 2 années dans différents ports et sur différents types de carènes. Des voiliers, des vedettes, de bateaux qui sortent beaucoup et d’autres moins, etc.

Les méthodes mécaniques: le brossage

Le moyen le plus simple et le plus économique c’est la brosse Lulu ! Elle impose une séance de nettoyage 2 à 3 fois par mois, il est difficile de bien passer partout malgré sa forme incurvée et surtout elle est conçue pour être utilisée en complément d’une peinture antifouling traditionnelle. les résidus vont alors tomber au fond du port ce qui n’est pas vraiment en accord avec les objectifs environnementaux initiaux…

La société bio-océan a installé à Lorient et à Granville des station de lavage avec des brosses rotatives adaptées aux différentes carènes. Légèrement en appui sur les brosses, la coque est nettoyée après une quinzaine de minutes. Une jupe textile récupère les déchets qui, notons-le, ne sont pas polluants. En effet, la coque est exempte d’antifouling et seuls des déchets organiques sont détachés. Mais l’efficacité de la méthode implique des lavages fréquents et le coût annuel reste à minima comparable au carénage classique sans parler du problème des anodes qui imposent une manutention traditionnelle.

La bâche parefouling

La société nautic innovation propose une bâche qui enveloppe la carène du bateau. Cette technique impose une manipulation avant et après chaque sortie en mer et concentre les odeurs de décomposition du fouling. Elle n’est pas compatible avec les bateaux qui échouent à chaque marée. L’efficacité dépend de l’espace laissé entre la bâche et la coque qui doit être le plus petit possible.

Les peinture avec additifs: cuivre ou silicone

Les sociétés Coppercoat ou M300 proposent des résine époxy chargée en poudre de cuivre. Le premier problème c’est que le cuivre est justement un biocide. Les contraintes d’application sont fortes: 3 couches, temps de séchage long, hydrométrie. Il faut faire appel à un professionnel pour une pose dans les règles de l’art. L’efficacité annoncée sur 5 ans ne dispense pas d’un nettoyage régulier pour que le cuivre reste actif. Les résultats des tests sont mitigés.

La société Hempel propose par exemple un produit permettant un nettoyage facile à l’éponge puisque contenant du silicone. Le silicone reste un revêtement persistant, non biodégradable à court terme. La coque nécessite d’être poncée jusqu’au gelcoat lors de la 1ère application et plusieurs couches de peintures sont nécessaires (primaire + peinture au silicone). La peinture au silicone doit être intégralement retirée pour revenir à un antifouling classique. Cela semble fonctionner, surtout sur les bateaux rapides qui naviguent beaucoup, mais là encore un nettoyage intersaison est indispensable.

Les générateurs d’ultrasons

La solution électroclean de chez Navicom repose sur l’idée que les ultrasons permettant de désinfecter du matériel médical par exemple, vont empêcher les colonies bactériennes de se développer sur la coque et donc bloquer la venue d’organismes plus gros. A la lumière des tests, cela fonctionne correctement sur des coques en alu mais pas sur des coque en polyester. L’efficacité n’a pas été démontrée sur trois des quatre bateaux en tests. Les algues et parfois les espèces encroûtantes se sont progressivement développées.

Les diodes à lumière Ultra Violette

Le groupe néerlandais Akzo Nobel étudie une solution innovante qui consiste à remplacer l’antifouling traditionnel par un film intégrant des diodes émettant de la lumière dans le spectre ultraviolet. L’utilisation des lampes à UV est bien connue pour la stérilisation de matériel dans les milieux industriels et sanitaires. Cette solution n’a pas été testée dans les études précitées.

Les films autocollants

La société uniflow propose un film adhésif recouvert de silicone. Sa surface lisse permet d’éliminer le fouling lors de la navigation et limite le développement du fouling sur la carène. Les adhésifs doivent être posés par du personnel qualifié pour éviter que les joints entre les adhésifs ne soient colonisés par le fouling . Le problème du silicone non biodégradable reste entier; ce n’est pas adapté aux bateaux lents ou statiques.

Le film adhésif Finsulate ressemble à un moquette avec plusieurs tailles de « poils » qui sont sensés lutter contre l’implantation du fouling et se nettoyer lors des navigations ou par brossage. Là aussi la qualité de la pose semble déterminante pour l’efficacité et des témoignages négatifs circulent sur le net.

Les jeunes en Terminale Bac Pro Maintenance Nautique du lycée Rosa Luxemburg de Canet participent cette année à une expérimentation de ce film sur le semi-rigide qui est utilisé pour la sécurité des cours de voile en EPS ou pour les permis bateau.

Les tests menés par les élèves du lycée des métiers du nautisme

Ces tests menés entre Janvier et Juillet 2021 comportent deux volets: des plaques immergées dans le port et un test grandeur nature sur le semi-rigide du lycée. Sur le semi-rigide: la moitié avant de la carène est recouverte d’un antifouling traditionnel à matrice dure alors que la partie arrière est recouverte du film Finsulate speedgrade à poil court.

La carène doit d’abord être soigneusement nettoyée pour appliquer un primaire époxy d’accroche avant de poser le film adhésif. Le test porte aussi sur la partie pneumatique immergée afin d’observer le comportement du film sur partie souple de la carène.

retour au gel coat
préparation avant primaire époxy
le film de sera posé qu’ensuite

Le bateau est à flot au port de Canet et sera sorti quelques instants avant chaque vacance scolaire afin d’évaluer quantitativement la colonisation de la carène.

antifouling classique à l’avant
finsulate à l’arrière
la carène prête pour le test grandeur nature

Parallèlement à la préparation de la carène du semi-rigide du lycée pour le test Hempel matrice dure VS Finsulate speedgrade, les élèves préparent des plaques de test en fibre de verre et résine époxy afin de comparer les différentes solutions.

Les élèves vont immerger ces plaques test en différents endroits du port de Canet avec l’accord de la société Sillages exploitante du port de plaisance . Ces plaques seront photographiées et expertisées à intervalles réguliers afin de comparer l’implantation du fouling. A chaque fois il y a 4 plaques: une plaque vierge, une avec de l’antifouling traditionnel, une avec du finsulate à poil court et une avec du poil long.

détourage des plaques

collage du film sur une plaque test
immersion des plaques dans le port

Reste à suivre régulièrement la colonisation des plaques et de la carène au cours des mois à venir en comparant les différentes solutions.

En quoi consiste ce concours?

Afin de promouvoir les métiers et les formations de la filière nautique auprès des collégiens, le Nauti Campus propose aux classes de technologie de 6 collèges de participer à un concours de modélisation d’une situation technique courante en nautisme. il s’agit de modéliser la production d’énergie électrique sur un bateau de plaisance à partir d’énergies renouvelables: le vent, le soleil ou l’eau.

Le nautisme et la plaisance c’est aller sur l’eau pour le plaisir de profiter d’un espace de nature et de liberté mais cela doit se faire en respectant l’écosystème marin pour le préserver. C’est pourquoi la production d’énergie électrique, gage d’autonomie sur les bateaux de plaisance, se fait avant tout à partir des énergies renouvelables fournies par le vent, le soleil ou le défilement de l’eau sou la coque en navigation.

Chaque classe de collège réalise une maquette d’un voilier alimenté électriquement par une éolienne et un panneau solaire ainsi que son sac de transport. Pour aider les collégiens des kits sont réalisés et mis à disposition par les lycéens des sections professionnelles mécanique, plasturgie et sellerie nautique.

Quels sont les objectifs de ce concours?

Dans le cadre du programme de technologie en collège, les jeunes doivent étudier et modéliser des situations techniques de la vie courante. La modélisation d’une production d’énergie électrique respectueuse de l’environnement rentre donc exactement dans ce cadre scolaire.

Ce concours est parallèlement l’occasion de créer un espace d’échange entre les collégiens et les lycéens afin de faire découvrir les formations professionnelles aux uns et de valoriser les apprentissages des autres. Cela donne du sens à l’orientation et permet d’inciter les collégiens à se tourner vers les filières professionnelles qui recrutent.

Cette modélisation d’un objet réel permet aux collégiens de découvrir les nombreux équipements d’un bateau de plaisance et l’ensemble des métiers qui constituent la filière nautique. Les métiers de la conception, des matériaux composites, du bois, de l’électricité, de la sellerie, etc.

Qu’ont fourni et fabriqué les lycéens des sections professionnelles?

Afin d’accompagner les collégiens dans la modélisation et de valoriser les compétences acquises par les lycéens professionnels, ces derniers fournissent un kit composite et un kit de transport de la maquette.

Le kit composite

Les élèves en Bac Pro Plastiques et Composites fabriquent une coque et un pont de bateau d’environ 50cm sur 20cm en stratification au contact ou en infusion afin de mettre en évidence les différences de ces deux techniques (poids, aspect, propriétés mécaniques).

Les collégiens vont s’occuper des finitions et de la décoration de la coque et du pont, réaliser l’assemblage et poser un mât en bois. Certains collégiens ont proposé de créer un quai pour mettre le bateau en situation.

Le Kit de transport

Les élèves en Bac Pro Sellerie garnissage préparent les éléments d’un sac de transport pour la maquette et peuvent réaliser des petites voiles si les collégiens en font la demande. Lors de la venue des collégiens dans l’atelier sellerie du lycée, ils aideront les collégiens à poser des œillets sur les sacs.

Les collégiens vont calculer et positionner l’emplacement des différents œillets avant de venir au lycée les installer sur les sacs. ils assemblerons ensuite les deux parties du sac avec un bout en transfilage et réaliseront un nœud gansé dans la partie supérieure.

Pour apprendre à faire ce nœud marin et bien d’autres:

Quels sont les éléments d’inspiration pour les candidats?

les classes de technologie volontaires sont des classes de 4° et 3°, elles ont toutes reçu les éléments de base du kit: une coque, un pont et les deux parties du kit de transport.

Tous ces collégiens ont fait une visite virtuelle d’un catamaran de plaisance afin de visualiser la richesse des équipements d’un bateau moderne fabriqué tout près de chez eux.

Nous avons échangé sur les moyens de production d’énergie embarqués comme les panneaux solaires, les éoliennes silentwind, les hydrogénérateur Watt&Sea ou les piles à combustible EFOY.

Ces discussions sur la filière nautique et les bateaux de plaisance en particulier ont été l’occasion de découvrir les métiers du nautisme. Cela a donné lieu à des questions sur l’orientation après le collège qui préoccupe beaucoup ces jeunes.